• Le bleu du bitume rutilant sous la lune

    autant sali de sable, de sel qu’il n’augure

    rien de bon aux halos bleus s’enfuyant des turnes

    dans la rue de l’hiver ayant le gel si dur.

     

    Aux fenêtres branlantes, des rideaux déchirés

    Cachent mal le pendu, l’asphyxié, le perdu

    Qui n’a plus que ses enfants à éviscérer !

    Plus qu’un coup de fusil pour être enfin rendu !

     

    Le sel scintille encore, c’était juste Noël ;

    Le vent fait voler la vieille neige noircie.

    Dans le taudis ne s’éteindra pas la chandelle,

    nous verrons dans la nuit un sinistre incendie.

     

    Le bleu du bitume rutilant comme un gaz

    Semble fondre de froid, dévoilant ses pavés

    Le long des pauvres murs épais comme une gaze

    Que le vent traverse, comme vous le savez.

     

    Qui viendra, cette nuit, avec les doigts gelés

    Ramasser ces rochers réchauffant plus encore

    Qu’un peu de fuel sitôt envolé que volé ?

    Qui osera pulvériser ce triste décor ?

     

    Dans la rue de l’hiver au gel si dur

    Aux fenêtre branlantes des rideaux bien tirés

    camouflent aussi l’espoir chuchotant rien ne dure :

    le bitume scintille des pavés déterrés.


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  • Ce poème, trouvé dans un ancien numéro du journal communiste libertaire Le Chat Noir semble d'actualité au coyote qui se permet de le publier ici, deux jours après la manifestation contre le racisme et contre la xénophobie d'Etat qui a rassemblé près de 100 000 personnes. Cette manifestation est jugée comme un échec de la part du gardien de la réserve chargé de la chasse aux animaux étrangers, le social-traître Besson. Continuons de nous mobiliser à tous les niveaux et chacun selon ses moyens.

    No pasaran !

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  • Le coyote a trouvé, sur un site communiste révolutionnaire le poème qui suit. Il en a été ému. Que tous les enfants d'ouvrier de nuit défilent avec leur père le 7 septembre prochain et prennent d'assaut les bastilles !

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  • Son livre est sur la Mongolie

    me dit Magalie.

    Viens vers mon beau lit

    je t'appellerai mon beau lion.

    J'étais un peu mongolien

    J'ai dit : NON


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  • Dans la famille Blaireaux le coyote demande l'âne. Bonne pioche ! Il est là ! Nourri par nos bons foins, nos bons soins, pardon. Pour comprendre pourquoi le gardien chef parle comme un charretier encore que le coyote a croisé des charretiers à la langue bien plus châtiée il suffit de lire l'article qui suit. Le coyote se fout pas mal de savoir si le gardien chef a eu son bac au rattrapage et qu'elles furent ses notes mais en ce qui concerne la falsification de curriculum vitae c'est autre chose. Le coyote n'aime pas les usurpateurs, grrrr ! Faudra bien mordre là-dedans un de ces jours mais attention, un blaireau aussi peut mordre et ça a les dents longues même s'il mérite le titre de benêt d'âne !

     

    Le coyote précise que les documents annexes manquants sur cette page sont lisibles sur le site de la fondation Copernic :

    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article219

     

     

    Les anesthésistes ne s'endorment pas

     

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