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Occupation, destruction, séquestration, luttons armés de toute notre rage !
MARRE, MARRE, MARRE à bout de ficelle pour les pendre !
Tout ce qui humilie au quotidien en terme de question matérielle, toutes les voies sans issues que promet cette société, ce système que chacun accepte ou subit ou fait mine d'accepter sans le subir (beau jeu d'acrobatie) doit prendre des coups ! Valser ! NOUS ne sommes pas des danseurs quand nous voudrions bien danser ! Mais nous allons vous faire danser ! Tout ça finira mal si VOUS VOUS obstinez. Le coyote commence à sérieusement baver !
T'as pas reçu ta carte postale de grèce, gardien chef de la réserve ? C'est vrai que là-bas t'as peu d'amis ! Ici, crois-tu en avoir ? Mets des gants, comme les rats, à travers les barreaux les coyotes mordent ! Et, en outre (je n'ai pas dit Loutre, ignare, j'ai dit en outre, formule idiomatique qu'on retrouve dans, par exemple, La princesse de Clève, non je rigole ignare, mais je n'ai pas souffert de lire ce livre qui m'était imposé par ton ETAT. Et tas de m... Je mégare, il est tard, je t'emm..ènerais bien lire...
Le coyote a déjà donné des cours de français à des jeunes avec papier et des fois sans (et je te le dis, à toi Le Minuscule qui ne doit ses papiers qu'à l'amour), ils lisent et aiment la littérature de chez nous mais ils ne t'aiment pas ! Tu veux bander pendant que la star fait chambre à part ?
Aies une pensée pour le coyote, il les a ses ausweise ! Et il t'emmerde, et il a le droit de le dire, l'écrire, le chanter, c'est écrit. Parce que c'est de l'humour !
Oui, oui ! Mais : Vive la Grèce !
Paraîtrait que c'est le berceau de la démocratie !
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Juillet 1936
Juillet 1936 dans les casernes catalanes
La mort bute sur les milices et le peuple compte ses armes
Dans les villages et les hameaux les paysans groupent les terres
En un seul et riche morceau et passe le vent libertaireJe pense à vous vieux compagnons dont la jeunesse est à la douane
et pardonner si ma chanson vous refait mal à votre Espagne
Mais j'ai besoin de vous apprendre j'ai envie de vous ressembler
Je gueulerai pour qu'on entende ce que vous m'avez enseignéDonne-moi ta main camarade
Prête-moi ton coeur compagnons
Nous referons les barricades
Comme hier la confédérationA quelques heures de Barcelone se sont groupés des menuisiers
Et sans patron tout refonctionne on sourit dans les ateliers
Sur la place de la mairie qu'on a changé en maternelle
Des femmes ont pris la blanchisserie et sortent le linge au soleilDonne-moi ta main camarade
Prête-moi ton coeur compagnons
Nous referons les barricades
Et la vie, nous la gagneronsTandis que quelques militaires font leur métier de matadors
Des ouvriers, des ouvrières détruisent une prison d'abord
Là-bas, c'est la mort qui s'avance tandis qu'ici: Ah madame c'est l'anarchie
La liberté dans l'espérance il ont osé la vivre aussiDame tu mano companero
I presta me tu corazon
Barricadas leventaremos
Como ahier la confederacionSerge Utge-Royo
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Le coyote vous parlait hier d'Alain Bertho. Il se trouve que, justement, cette semaine, il s'est entretenu avec Alternative Libertaire. L'entretien est court mais très intéressant. Le coyote vous encourage toujours à lire Le temps des émeutes dont vous trouverez les références sur le numéro d'Alternative Libertaire de cette semaine.
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