• Si nous pouvions, en fin de manif, nous regrouper comme samedi au pied de la même banderole et, avant de partir à l'aventure, décider ensemble de quelle aventure il s'agira... Et si possible une aventure qui n'en soit pas une mais des actions efficaces qui ne soient pas seulement du vandalisme mais le blocage d'un point stratégique, par exemple...

     

    Si nous pouvions nous organiser et non pas partir en troupeau s'exploser contre les flics qui n'attendent que ça sachant que parmi nous il trouveront peu de sympathie et qu'ils n'en ont aucune pour nous...

     

    Si nous pouvions faire ce que nous jugeons normal de faire mais en étant solidaires des un(e)s et des autres et non pas nous envoler en tous sens et voir à l'autre bout de la rue les camarades se faire alpaguer...

     

    Si nous pouvions nous protéger les un(e)s les autres, savoir où nous retrouver après le moindre incident...

     

    Si nous pouvions...

     

    Le coyote croit que nous pouvons... Il suffit de discuter, même rapidement... Il suffit que chacun(e) sache quel est l'objectif et puisse prendre ses responsabilités en sachant que personne ne l'abandonnera aux flics... Il suffit de faire bloc et non pas de partir en un cortège éparpillé vite dispersé à la moindre charge de la BAC ou des mobiles, CRS et autres argousins. Un(e) plus un(e) plus un(e) égale un bloc solide.

     

    L'anonymat auquel ils nous poussent peut-être notre force. Qu'ils n'aient plus que des masques à photographier !

     

    Les anesthésistes ne s'endorment pas

     

     


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  • la racaille, c'est la poulaille ! Trente arrestations selon le (peut-on encore dire LES) media(s) ! Beau palmarès quand on sait qu'on était mille fois plus à ce moment là et tellement plus tout l'après-midi. Lorsque ce que certains appellent "la contre-manif" a remonté le cortège officiel sur le trottoir de gauche, sur le trottoir de droite des mecs aux crânes aussi rasés qu'une IRM n'aurait rien pu montrer de leurs cerveaux, de ces mecs qui gagnent des points à faire les durs en toute impunité, points qui leur permettront de finir leurs carrières à Toulon, Vitrolle, bref, dans ces villes peuplées de retraité(e)s de toutes nos armées et villes centres de recyclage (déchetteries serait peut-être le meilleur mot) remontaient eux aussi le cortège officiel. Vous savez bien, ce cortège mené par des délégués qui "si nous vivions encore à l'ère de l'esclavage, négocieraient la longueur de la chaîne".

    Bref, tous ces enfoirés qui manifestaient avec nous, d'un coup d'un seul, couraient sur le trottoir de droite, ils étaient flics (on en avait repéré un max, pas tous mais fallait les voir courrir !). On se serait cru aux States : "tu veux de l'herbe ? J'en ai mais je suis un cop" ! Cop cop rico, Sarko, z'y va, roquet ! Les chiens de la ferme sont à tes bottes ou à tes ergots.

     

    Bref, tout ça pour dire que ce sont les meutes de coyotes, de renards et autres blaireaux qui ont eu tout faux. Suffit de donner des tracts qui ne disent rien, suffit d'emmener des gens qui veulent en découdre, des gens qui en ont marre, des révolutionnaires naïfs dont je suis (je crois que chaque jour peut-être le jour et ce jour viendra) et tout ceci sans assemblée générale et l'on voit les moutons, je bêle avec les autres et, coup de bol, je rentre chez moi mais trente autres, non.

     

    Le coyote soutient de tous ses aboiements ce genre d'action ! Mais quelles soient démocratiques, sur le tas, démocratie directe, autogestion !

     

    A la prochaine et, du fond de sa tannière le coyote hurle, glapit, aboie : démocratie directe !

     

    Pas le troupeaux, les meutes !

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  • Un camarade du coyote syndiqué à la Confédération Nationale du Travail nous envoie des nouvelles des luttes. La mobilisation reste de mise même si la police vient de débloquer une réserve d'essence dans le sud, même si la police matraque les jeunes (à Reims l'un d'entre eux aurait eu les deux genoux fracturés par les mobiles), même si les journalistes cachent la réalité du terrain.

     

    Non loin de l'endroit où le coyote s'esquinte huit heures par jour il y a la célèbre Sorbonne. De source sûre, le coyote peut dire que la direction a très peur ainsi que son service de sécurité. Des fenêtres auraient été barricadées par la direction, des accès condamnés et hier les CRS l'ont encerclée pendant plusieurs heures de l'après midi et du début de soirée.

     

    Samedi, tout le monde dehors, quand faut y aller, faut y aller !

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  • Le coyote a trouvé, sur un site communiste révolutionnaire le poème qui suit. Il en a été ému. Que tous les enfants d'ouvrier de nuit défilent avec leur père le 7 septembre prochain et prennent d'assaut les bastilles !

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